prêter [pʀɛte] v.
I V. tr. dir. 1 Mettre une chose à la disposition de qqn à condition qu'il la rende (anton. : emprunter). Prêter de l’argent à qqn. Prêter des disques compacts à un ami. Rendre des livres prêtés.
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absolt (expressions)
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Prêter à la petite semaine.
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prov. On ne prête qu’aux riches, à ceux qui auront les moyens de rendre, pas nécessairement à ceux qui en auraient le plus besoin. 2 Accorder, offrir qqch. à qqn (généralement pour un temps limité).
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accorderoffrir.Prêter assistance à qqn. Prêter main-forte à qqn. Prêter son concours à la réalisation de qqch. « Prêtez-moi le bras, mon enfant, et mettez-moi sur mes deux pieds » (A. Ricard, 1984).
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Prêter la main à qqn, à qqch.
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Prêter l'oreille.
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Prêter (le) flanc.
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Prêter serment : jurer.
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Prêter attention à : faire attention, être attentif à qqch. Ne pas prêter la moindre attention à qqch. « Il prête attention à tous les bruits qu'il pourrait entendre » (J. Renaud, 1964).
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Prêter sa voix à qqn, parler pour lui. 3 Attribuer certaines caractéristiques à qqn, à qqch., souvent à tort.
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accorder. Prêter des pensées, des propos à qqn. Prêter beaucoup d’importance à qqch. « Quelles intentions noires vous leur prêtez! » (G. Langevin, 1997).
II V. tr. indir. prêter à. Donner lieu, donner matière à. Prêter à confusion, à équivoque. Prêter à rire.
III V. pron. se prêter à. 1 Consentir, se soumettre à qqch. Se prêter au jeu de qqn, à un jeu. « Louis se prête de bonne grâce aux taquineries de ses amis » (R. Élie, 1950). 2 Être approprié, convenir particulièrement à une action, un usage. Cette plante se prête bien à la culture en pot. Un matériau qui se prête à divers usages.
CONJUGAISON
MEQ - 6e
- anton. emprunter
- prêter à
- prêter à la petitesemaine
- prêter attention à
- prêter l'oreille
- prêter lamainà qqn, à qqch
- prêter (le)flanc
- prêter sa voix à qqn
- prêter serment
- se prêter à
- se prêter aujeude qqn, à un jeu