2. pis [pi] adv.
I (comparatif de supériorité de mal) 1 vx ou littér. Plus mal. Pis que jamais. Est-ce mieux ou pis qu'avant?
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(pour aller plus loin dans ses paroles) Elle ne résout pas le problème; pis, elle l'accentue. Il a eu très peur et, pis encore, il est maintenant terrorisé.
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(expressions) De mal en pis : en empirant; de plus en plus mal. Tout le reste va continuer à aller de mal en pis.
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Tant pis. 2 (avec une valeur d'adjectif) littér. Plus mauvais, plus fâcheux, plus nuisible.
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pire. C'est bien pis que... Ils « ne font pas face à une haine ouverte, mais à quelque chose de pis » (L’actualité, 1999).
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Qui pis est : ce qui est pire. « Ce dernier paragraphe est très pédant et, qui pis est, n'a rien à voir ou presque
avec ce qui a vraiment eu lieu » (R. Ducharme, 1973). 3 (avec une valeur de nom; sans déterminant) (Une) chose pire, plus mauvaise. Faire pis que cela. « Mais il y a pis encore : en s'effaçant de la page, le texte s'efface aussi de mon
esprit » (N. Audet, 1990).
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(expression) Dire pis que pendre de qqn : dire tout le mal possible d'une personne. Il m'a dit pis que pendre de cet homme.
II (superlatif de mal; précédé d'un déterminant) 1 soutenu La pire chose, ce qu'il y a, ce qui peut arriver de plus mauvais. « perdre son Roi, sa patrie, son bien, et le pis encore, être dans la crainte de voir
éteindre notre Religion » (L. Groulx, 1950). 2 cour. au pis, au pis aller. En envisageant l'éventualité la plus mauvaise, la plus grave. Le prix stagne au mieux, dégringole au pis. « au pis aller, c'était un démon, comme elle l'avait affirmé » (J. Benoit, 1981). REM. L’emploi de au pire aller est critiqué comme synonyme non standard de au pis, au pis aller.
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À la rigueur, s'il ne peut en être autrement. Au pis aller, je resterai à la maison.
ORTHOGRAPHE
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pis
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