1. mort [mɔʀ] n. f.
I 1 (en parlant d'un être humain, d'un animal) Cessation de la vie (anton. : naissance).
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décès, dernier voyage, fin, nuit éternelle, repos éternel, sommeil éternel, trépas.
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cessation.
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nécr(o)-. Fatalité de la mort. Vie après la mort. Approche, attente de la mort. Craindre, redouter la mort. Être obsédé par la mort. Échapper à la mort. Lutter jusqu'à la mort. Se préparer à la mort. Semer, répandre la mort. Jusqu'à ce que mort s'ensuive. Danger, menace de mort. Arrêt, peine, sentence de mort. Condamner, mettre qqn à mort. Donner la mort. Se donner la mort. « ce monde où la pulsion de mort s'infiltre de tous côtés » (M. Gagnon, 1995).
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Être entre la vie et la mort.
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À l'article de la mort.
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Sur son lit de mort.
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Question de vie ou de mort : question très importante, qui engage la vie de qqn.
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Silence de mort : silence complet, comparable à celui de la mort. « Aux chansons et aux rires avait succédé un silence de mort » (J.-Ch. Taché, 1884).
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À la vie (et) à la mort.
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fam. Ce n'est pas la mort (d'un homme) : ce n’est pas grave, ce n’est pas difficile, pas insurmontable.
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à mort. Mortellement, jusqu'à ce que mort s'ensuive. Blessé, frappé à mort. Duel à mort. Se battre à mort.
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De façon irrémédiable, jusqu’à souhaiter la mort de qqn. En vouloir à mort à qqn. Haïr qqn à mort.
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fam. Beaucoup, extrêmement.
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beaucoupextrêmement. S'ennuyer à mort. « L'automobiliste qui allait la happer freina à mort » (J. Benoit, 1981).
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de la mort. Qui voisine, qui affronte ou défie la mort. Saut de la mort.
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Interj. à mort...! ou mort à...! Cris par lesquels on réclame la mort de qqn, on exprime son hostilité à qqn, qqch. À mort le roi! « mort aux faibles, malheur aux vaincus! » (A. Grandbois, 1941). 2 Façon de mourir; circonstances dans lesquelles survient la fin de la vie. Mort accidentelle. mort naturelle : mort due à une cause interne (vieillissement, maladie). Mort violente. Mort sanglante. Male mort. Mort par asphyxie. Mort prématurée, subite. Mort glorieuse, tragique, suspecte. Il a trouvé la mort en mer. Cette guerre a causé la mort de nombreux civils. Venger la mort de qqn. « Une mort qui, selon toutes les apparences, lui fut douce » (La Presse, 1991).
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Mourir de sa belle mort, de mort naturelle, calme et sans souffrance. « Personne ne peut dire qui mourra de sa belle mort ou non » (G. Guèvremont, 1945). 3 Terme de la vie, considéré dans le temps. Avant, depuis sa mort. C'est l'anniversaire de sa mort. Annoncer, apprendre la mort de qqn. Publier un ouvrage après la mort de son auteur. Commémorer la mort de qqn. « l'institution qui l'avait accueillie à la mort de ses parents » (M.-Cl. Blais, 2001). 4 biol., méd. Arrêt définitif des fonctions vitales d’une entité vivante entraînant sa destruction.
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arrêt. Mort d’un organisme, d’un tissu. Mort cellulaire. Mort d'un végétal.
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mort cérébrale : mort caractérisée par la perte de conscience irréversible, conjuguée à la perte totale
des fonctions du cervelet et des hémisphères du cerveau ainsi qu'à la perte définitive
de la capacité de respirer. (in GDT)
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mort apparente : arrêt ou ralentissement extrême des fonctions vitales, parfois réversible.
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mort clinique : mort constatée par un examen clinique et qui correspond à un arrêt des fonctions cardiaques,
respiratoires et cérébrales. (in GDT) 5 (parfois avec une majusc.) Personnification de la mort.
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Faucheuse. Allégorie de la Mort. Affronter, frôler, vaincre la mort. Voir la mort de près. La mort ne l’a pas épargné. « l'ombre de la mort s'abattait sur nos épaules » (D. Bombardier, 1985).
II fig. 1 Fin, disparition, destruction de qqch.
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destructiondisparitionfin. Mort des petits commerces. Mort d'une langue, d'un peuple. Mort d'une illusion. 2 Grande douleur, grande affliction. Souffrir mille morts : subir une épreuve très pénible, éprouver de vives souffrances. La mort dans l'âme : avec beaucoup de tristesse, de chagrin; contre son gré. « La mort dans l'âme, il congédia ses employés » (Y. Beauchemin, 1981).
ORTHOGRAPHE
| nom féminin | |||||
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mort
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