sauterelle [sotʀɛl] n. f.
I 1 cour. Grand insecte sauteur, à corps allongé et quasi cylindrique, pourvu de deux paires
d’ailes étalées le long du corps, et de pattes postérieures puissantes, plus grandes
que les antérieures, lui permettant de faire de grands bonds, qui se nourrit surtout
de végétaux, et dont le mâle émet des stridulations en frottant une partie du corps
sur une autre. [Familles des acrididés, des tettigoniidés et voisines; ordre des orthoptères.] REM. Dans cet emploi de la langue générale, le mot sauterelle est utilisé comme générique pour désigner tout insecte sauteur de ce type, incluant
le criquet, ce qui est considéré comme abusif dans les milieux spécialisés. [cri : stridulation.] Nuées, nuages de sauterelles. Invasion de sauterelles. « Hier, il y a eu des sauterelles en ville. Partout. Cela a été tout un jeu de les écraser
en marchant. C'était comme dans une des plaies d'Égypte racontées par l'histoire sainte » (Cl. Jasmin, 1972). 2 techn. (par oppos. à criquet) Sauterelle généralement verte, à antennes fines et très longues, à ailes étalées en
biais le long du corps, et à abdomen se terminant (chez la femelle) par un long organe
de ponte en forme d’épée, qui se nourrit activement la nuit de végétaux ou de petits
insectes. [Famille des tettigoniidés.] « La lutte de tous les instants menée par les agriculteurs de l'Ouest contre les sauterelles
et les criquets à l'aide de pesticides affectent aussi directement le garde-manger
de l'oiseau, friand de ces insectes » (La Presse, 2006).
II fig. Personne grande et maigre. Une grande sauterelle. Marie-Neige « a honte de son poids plume de gymnaste chinoise sous-alimentée. Marie-Neige est [...] une éclipse de jeune fille de 17 ans, une sauterelle aux grands yeux doux » (Le Devoir, 2000).
ORTHOGRAPHE
| nom féminin | |||||
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sauterelle
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