retenue [ʀətəny] n. f.
I 1 Action de retenir, de garder. Retenue de marchandises à la douane. 2 Ce qui est retenu, prélevé (sur une somme, un montant à payer).
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précompte. Retenues salariales. Retenues pour la retraite. Faire une retenue sur une paie.
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dr., finances retenue à la source : modalité de perception de l'impôt, au moment du paiement de certains revenus. 3 math. Chiffre ou nombre qui, dans une opération, représente le nombre des dizaines ne pouvant
être pris en compte dans la colonne des unités et qui est reporté dans la colonne
de gauche représentant les dizaines; chiffre ou nombre représentant les centaines reporté dans la colonne des centaines,
etc.
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chiffrenombre. Poser une retenue dans une addition.
II 1 Action de maintenir en place, de conserver, de contenir; son résultat. Clapet, valve de retenue.
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Fait de retenir une masse d'eau; par méton. masse d'eau ainsi retenue, ouvrage qui la contient. Bassin de retenue. Retenue d'un barrage. Hauteur, niveau de la retenue.
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mar. Cordage servant à retenir qqch.
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cordage. Retenue de bôme. 2 Punition scolaire qui consiste à garder un élève après les heures de classe ou à le
faire venir pendant un jour de congé. Trois heures de retenue. Être en retenue.
III Aptitude à se contrôler, à maîtriser ses réactions, ses sentiments.
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mesure, modération. Rire sans retenue. Perdre sa retenue. « Cet échec provoque en lui de si puissantes convulsions de haine que toute retenue
cède » (R. Ducharme, 1966).
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Comportement social d'une personne qui sait maîtriser l'expression de ses sentiments,
ne pas heurter, ne pas choquer (anton. : expansion, sans-gêne).
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circonspection, discrétion, réserve. Faire preuve, manquer de retenue. « Ils faisaient fi de toute présence, n'avaient aucune retenue » (H. Corriveau, 1991).
ORTHOGRAPHE
| nom féminin | |||||
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retenue
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