2. bunker [bɔŋkœʀ] n. m.
1 Réduit fortifié et enterré, à l'abri des projectiles de guerre.
⇒
blockhaus, casemate. « ces constructions à l'allure inviolable comptent parmi les 24 000 bunkers de protection
allemands laissés le long des côtes ouest-européennes lors des deux guerres mondiales » (Le Devoir, 1997). 2 Q/C par ext. Construction très protégée, notamment au moyen d'armes, de caméras de surveillance,
etc.
⇑
construction. « La Ville de Montréal a adopté tard hier soir son règlement visant à empêcher l'érection
de bunkers de bandes de motards sur son territoire » (La Presse, 2001). 3 Au Québec, appellation familière donnée à l'édifice J où se trouvaient les bureaux
du premier ministre du Québec et ceux du Conseil exécutif de 1972 à 2002. « les stratèges du bunker avaient trouvé une "astuce" pour vendre leur projet aux Québécois » (Le Soleil, 2000).
◈
par ext. Lieu de décision des dirigeants d'un parti politique, auquel peu de gens ont accès. « Dans le bunker électoral des conservateurs, à Ottawa, les stratèges de la campagne
n'étaient tout simplement pas prêts à faire face à ce type de "tir ami" » (Le Devoir, 2008).
ORTHOGRAPHE
| nom masculin | |||||
|---|---|---|---|---|---|
|
bunker
|
|