saigner [sɛɲe] v.
I 1 V. intr. Perdre du sang. Le blessé saigne. Coupure, plaie qui saigne. Son nez saigne. Saigner comme un bœuf, beaucoup, abondamment.
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abondammentbeaucoup.
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V. tr. indir.
saigner de. Saigner du nez. « Le jeune homme tombe à la renverse et se met à saigner de la bouche » (A. Parizeau, 1981).
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Cela saigne : le sang coule.
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fig. et fam. Ça va saigner : ça va mal se passer. 2 V. intr. fig., littér. Éprouver une souffrance, une douleur morale. « mon âme crie et saigne en moi comme ma chair sous mon marteau » (A. de Lamartine, 1851).
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Le cœur lui saigne, il est en proie à une grande douleur.
saigner de. Saigner du nez. « Le jeune homme tombe à la renverse et se met à saigner de la bouche » (A. Parizeau, 1981).
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Cela saigne : le sang coule.
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fig. et fam. Ça va saigner : ça va mal se passer. 2 V. intr. fig., littér. Éprouver une souffrance, une douleur morale. « mon âme crie et saigne en moi comme ma chair sous mon marteau » (A. de Lamartine, 1851).
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Le cœur lui saigne, il est en proie à une grande douleur. II V. tr. dir. 1 Tirer du sang en ouvrant une veine; pratiquer une saignée. Saigner un malade. Saigner qqn au bras. Saigner qqn à blanc.
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bot. Saigner un hévéa. 2 Tuer (un animal) en le vidant de son sang, l’égorger. Saigner un mouton, un porc. 3 fig. Épuiser en soutirant les ressources. Une guerre qui a saigné le pays. Saigner les contribuables. « mes élèves au regard angélique devenaient à Noël de petits monstres acharnés à saigner leurs parents » (G. Roy, 1977).
III V. pron. se saigner. S'épuiser en sacrifices d'argent. Se saigner pour ses enfants.
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(expression) Se saigner aux quatre veines : se priver de tout, se sacrifier pour qqn, qqch.
CONJUGAISON
MEQ - AC
- ça va saigner
- cela saigne
- le cœur lui saigne
- saigner comme un bœuf
- saigner de
- saigner qqn àblanc
- se saigner aux quatre veines
- se saigner