grossier, grossière [gʀosje, gʀosjɛʀ] adj.
1 Qui est constitué d'une matière médiocre ou dont la fabrication est rudimentaire.
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bourru, brut. Laine grossière. Gravier, sable grossier. « des hommes qui buvaient par lampées dans des tasses de faïence grossière d'un blanc
crayeux » (G. Guèvremont, 1945).
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Dont la façon, l'exécution manquent de soin, de fini.
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informe. Bêchage grossier. Imitation grossière. 2 Dont l'élaboration est imparfaite, approximative.
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imprécis, rudimentaire, sommaire, vague. Analyse, étude grossière. 3 (corps ou partie du corps) Qui manque de finesse, de grâce.
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épais, fruste, gros, indélicat, lourd. Visage grossier. Traits grossiers. Elle « était d'une beauté grossière, avec des traits réguliers, une taille moyenne et forte » (Y. Chen, 1995). 4 Qui dénote beaucoup d'ignorance.
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béotien, épais, inculte. Erreur, faute grossière. 5 Qui est contraire à la bienséance ou à la décence.
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discourtois, inconvenant, incorrect, inélégant, vulgaire. Geste, langage grossier. Manières grossières. Paroles, plaisanteries grossières. Il « le fixa un instant, ahuri, puis un flot d'injures grossières lui monta à la bouche » (Y. Beauchemin, 1981).
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(en droit canadien) grossière indécence : acte intrinsèquement indécent.
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action indécente. REM. L'emploi de grossière indécence, parfois critiqué comme calque de l’anglais gross indecency, était un terme usuel du domaine du droit au Canada. Cette infraction prévue au Code
criminel a été abolie en 1988. 6 (personnes) Qui agit d'une manière contraire à la bienséance.
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discourtois, mal élevé, rustaud, vulgaire; fam. mufle. Devenir, se montrer grossier. Être grossier envers qqn. Quel grossier personnage! « Cet homme a été grossier avec elle, il l'a insultée » (P. Chamberland, 1994).
ORTHOGRAPHE
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grossier
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