gueule [gœl] n. f.
I Bouche de certains animaux, en particulier des carnassiers.
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bouche. Gueule d’un chien, d’un lion, d'un requin, d’un serpent. Gueule béante.
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(expression) Se jeter dans la gueule du loup : s’exposer à un danger certain, par imprudence.
II fam. 1 La bouche, en tant qu'organe de la parole, de la voix. Fort en gueule ou grande gueule : personne qui parle haut et fort, avec grossièreté; personne qui parle beaucoup, avec assurance, mais qui n’agit pas. « la scène locale possède son lot de grandes gueules quand vient le temps de parler
politique » (Voir, 2000).
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Coup de gueule.
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F/E Se fendre la gueule.
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très fam. Fermer sa gueule : se taire. Ta gueule! : silence, tais-toi! 2 La bouche, servant à manger. Fine gueule : gourmet.
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Avoir la gueule de bois : avoir la bouche sèche et pâteuse, mal à la tête à la suite d'un excès de boisson. 3 Visage, figure.
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figurevisagetête. Une belle gueule. Une gueule sympathique. Faire une gueule d'enterrement. Recevoir un coup de poing sur la gueule. Casser la gueule à qqn.
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(expressions)
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Se casser la gueule.
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Faire la gueule : bouder. « le vieux a fait la gueule, muré de longues heures dans un silence absolu » (L’actualité, 1999).
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En prendre plein la gueule : subir des affronts, de violentes critiques.
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Se payer la gueule de qqn, se moquer de lui.
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sale gueule.
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Avoir une sale gueule : ne pas inspirer confiance, être antipathique; avoir l'air mal en point, malade. Il « condamne les gens d'office parce qu'ils ont une sale gueule ou une mauvaise réputation » (La Presse, 2004).
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F/E Délit de sale gueule. 4 (choses) Aspect, forme, apparence.
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apparenceaspectforme. Une maison qui a une drôle de gueule.
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Avoir de la gueule : avoir de l’allure, produire une forte impression. Un château, une voiture qui a de la gueule.
III (par anal. de forme) Ouverture béante. Gueule d’un canon, d’un four, d’un pot. « elle noue la gueule du sac de jute » (A. Dessureault-Descôteaux, 1985).
ORTHOGRAPHE
| nom féminin | |||||
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gueule
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